Ramonage dans le Val-d’Oise : un spécialiste à votre service

Avant de déterminer les raisons qui vous amèneront à devoir faire appel à un ramoneur dans le cadre de l’entretien de votre cheminée, il convient préalablement de définir ce qu’est une opération de ramonage. Comme cela a été précisé, le ramonage suppose une opération d’entretien de cheminée réalisée par un professionnel reconnu comme tel par la loi.

La nécessité de cet entretien existe depuis des siècles du fait que les cheminées étaient autrefois plus répandues en France et supposaient certains risques si leur entretien était négligé.

Aujourd’hui comme hier, le ramonage s’avère être une étape incontournable de l’entretien des cheminées du fait des dangers que représentent ces dernières lorsqu’elles ne sont pas scrupuleusement maintenues en bon état. En effet, le ramonage vise principalement à entretenir vos cheminées afin d’éviter que les émanations de monoxyde de carbone engendrées par les flammes ne vous intoxiquent. Le monoxyde de carbone, en plus d’être inodore, est réputé comme étant un gaz mortel ; il importe de ce fait de s’en prémunir en s’assurant que les conduits de cheminée soient parfaitement fonctionnels du fait de l’intervention d’un ramoneur.

En outre, l’un des risques majeurs suggérés par une cheminée mal entretenue se rapporte aussi aux cas d’incendies. Car une cheminée, à force d’être sollicitée, s’encrasse inévitablement. De là, des dépôts de suie et de goudron – entre autres substances potentiellement inflammables – se répandent progressivement le long du conduit de votre cheminée. À force que ces dépôts s’accumulent, le risque d’incendie augmente considérablement, rendant primordial l’intervention d’un ramoneur.

Pour éviter que votre cheminée ne s’obstrue et vous empoisonne, mais aussi pour prévenir les risques d’incendie, le ramonage s’avère être une opération d’entretien indispensable. Sans doute la plus nécessaire de toutes eu égard à l’entretien de vos installations domestiques.

Mais au-delà de ce qui se rapporte à la sécurité, un ramonage peut être envisagé afin de désobstruer votre cheminée de sorte à ce que la chaleur se dispense mieux dans votre intérieur. Vous pourrez ainsi gagner en rendement de chauffage et faire des économies considérables pour chauffer votre intérieur comme il se doit.

Tout ramonage effectué à votre domicile se ponctue de la délivrance d’un certificat de ramonage par le professionnel auquel vous aurez fait appel. Ce document, alors, attestera de la régularité ainsi que de la date du dernier ramonage effectué dans votre cheminée. Le certificat de ramonage est à conserver précieusement car il sera exigé par les assureurs en cas de sinistre. Ce n’est en effet que sur présentation de ce document que vous pourrez escompter être indemnisé.

Conseil : Entreposez votre certificat de ramonage en dehors de votre domicile, de préférence dans un coffre à la banque ou faites-le dématérialiser. En effet, en cas d’incendie, ce certificat pourrait être emporté par les flammes. Aussi, en cas de perte de ce document, cherchez à contacter le ramoneur vous ayant délivré le certificat afin qu’il puisse vous en remettre une copie. Assurez-vous pour cela d’avoir eu affaire à un professionnel ayant archivé les certificats remis à ses clients.

La législation française ne statue pas sur ce qui se rapporte à la fréquence et l’obligation de faire ramoner sa cheminée. Cette décision n’est pas prise à l’échelle du territoire national dans son ensemble mais varie selon les dispositions municipales ou bien préfectorales dans le département. Selon où vous habitez en France, l’obligation se rapportant au ramonage de votre cheminée pourrait alors ne pas être la même.

Toutefois, la plupart des communes et des préfectures requièrent un à deux ramonages par an pour tout foyer étant alimenté par des appareils s’en remettant à la combustion de bois, de charbon ou encore de fioul ; c’est-à-dire de tout appareil susceptible de répandre des matières inflammables dans vos conduits d’évacuation.

Quant à déterminer la date à laquelle ce ramonage doit avoir lieu, aucune obligation ne s’impose à vous. Cependant, des prescriptions n’ayant aucune valeur impérative ont été envisagées afin que le ramonage ait lieu dans les meilleures conditions qui soient. On suggère en effet de ramoner une première fois avant la saison de chauffe, c’est-à-dire au début de l’automne, et une autre fois à la fin, plus généralement au milieu du printemps.

Les systèmes de chauffage au gaz, quant à eux, ne nécessitent qu’un ramonage annuel du fait que ceux-ci présentent moins de danger pour les utilisateurs.

La question de la responsabilité du ramonage dans des locaux collectifs varie selon les cas et les statuts des occupants de l’immeuble concerné. Ce qui se rapporte au ramonage s’avérera différent selon que vous soyez par exemple locataire ou propriétaire du logement susceptible de connaître des opérations de ramonage.

C’est en principe à l’utilisateur des conduits sujets au ramonage de payer pour faire appel à un ramoneur. Cela signifie qu’un locataire aura la charge de l’entretien de ses conduits. Il existe cependant des cas où les charges locatives prévoient que l’intervention d’un ramoneur soit sollicitée par le propriétaire du fait que cela se rapporte à ses obligations. Avant de louer un bien immobilier dont les conduits pourraient nécessiter d’être ramonés, prenez soin de vous renseigner sur les dispositions inhérentes aux charges locatives.

Dans l’éventualité où la responsabilité du ramonage est adressée au locataire, le propriétaire, de par la loi, est tenu de vérifier lui-même que cet entretien a été fait de manière régulière. Cela passe notamment par la consultation d’un certificat de ramonage attestant de la régularité de l’opération et de la date à laquelle celle-ci s’est occasionnée.

Dans le cas des logements collectifs, si les conduits sont eux aussi collectifs – ce qui est généralement le cas – la question de l’entretien de ces derniers incombe alors au syndic de propriété.

Le règlement sanitaire départemental, organe législatif statuant sur l’obligation du ramonage, peut présenter des dispositions différentes selon la commune où vous vous trouvez. Il est ainsi préférable de se renseigner auprès de sa municipalité afin de déterminer à qui incombe la responsabilité du ramonage d’un logement.

À moins d’être vous-même un professionnel habilité à ramoner une cheminée d’après la loi, vous ne pourrez pas vous occuper d’une pareille tâche par vous-même. En effet, le ramonage suppose des compétences spécifiques afin de pouvoir garantir les conditions de sécurité inhérente à l’entretien d’une cheminée. S’occuper soi-même du ramonage de sa cheminée sans en avoir les compétences, en plus de vous mettre en danger, pourrait endommager vos conduits et aggraver la situation.

Il existe cependant des kits de ramonage dont vous pourrez faire usage après lecture des instructions afin d’entretenir partiellement vos conduits. Gardez cependant à l’esprit que ce ramonage, s’il peut être profitable à vos conduits, n’aura cependant aucune valeur légale. En effet, un ramonage reconnu valide par la loi et les différents organismes d’assurance est un ramonage qui, à l’issue de l’opération, décernera un certificat de ramonage.

Au regard de ce constat, la loi a ainsi déterminé que le ramonage de sa cheminée impose la présence d’un professionnel. Un ramoneur professionnel, pour qu’il soit reconnu comme tel, se doit d’être tributaire d’un agrément permettant d’attester que celui-ci soit apte à mener les opérations de ramonage requises. Tant de précautions sont en effet nécessaires de sorte à s’assurer que le ramonage soit effectué dans les meilleures conditions qui soient.

Même si vous avez dans l’idée de ramoner vous-même votre cheminée avec un kit préparé à cet effet, il est préférable de le faire sous la supervision d’un professionnel. Celui-ci permettra, par sa seule présence, de vous couvrir en cas de sinistre occasionné à l’issue du ramonage que vous aurez effectué par vous-même.

Les risques inhérents à l’absence d’entretien de sa cheminée peuvent être de différents ordres. En premier lieu, comme cela a été précédemment rapporté, ne pas entretenir sa cheminée vous expose à un risque sanitaire et sécuritaire considérable. Prendre le risque de ne pas ramoner sa cheminée pourrait engendrer un empoisonnement au monoxyde de carbone aux conséquences mortelles. De même, un incendie pourrait se déclarer chez vous et se propager aux alentours.

Mais au-delà de ces sinistres dommageables, ne pas faire ramoner sa cheminée impliquera dès lors que vous ne serez pas couvert par un certificat de ramonage dans l’éventualité d’un accident grave. Ainsi, vos biens détériorés par les flammes et même la propriété d’autrui exposée au feu ne pourraient être dédommagés par votre assurance : vous en seriez seul responsable.

Ne pas pouvoir être indemnisé par son assurance en cas d’incendie lié à l’absence d’entretien de votre cheminée, alors, nécessiterait des dépenses se chiffrant en dizaines si ce n’est en centaines de milliers d’euros à votre charge à titre de dédommagement.

Au regard de tous ces éléments se rapportant à votre sécurité physique et financière, ne pas faire ramoner sa cheminée représente un risque bien trop conséquent pour que vous puissiez vous y astreindre. Ne manquez pas de faire appel à un ramoneur professionnel deux fois par an afin d’être parfaitement couvert.

Bien qu’il varie selon le professionnel auquel vous ferez appel, un ramonage de cheminée représente un coût relativement négligeable au regard des risques dont il vous prémunit. Un ramonage de base coûte entre 40 € et 100 € selon le prestataire auquel vous vous adresserez. Une somme largement soutenable qui, ainsi, vous enjoindra à respecter les dispositions légales entourant l’entretien de votre cheminée. D’autant qu’un contrôle permettant d’attester du non-entretien de vos conduits vous exposerait à une amende de 450 €.

En plus des opérations de ramonage, vous pourrez demander de votre ramoneur qu’il complète sa prestation avec d’autres services. Des services se rapportant à la surveillance de vos conduits et la garantie de l’étanchéité de ces derniers – entre autres – pourront ainsi vous permettre de prendre les meilleures dispositions qui soient afin d’entretenir parfaitement votre cheminée.

Le ramonage de cheminée peut advenir au moyen de différents procédés. Le métier de ramoneur, compte tenu de l’évolution technique qui aura suivi la profession au fil des siècles, peut aujourd’hui avoir recours à des outils performants de sorte à mieux garantir la pérennité de ses prestations.

Le fonctionnement d’un ramonage mécanique :

Le ramonage mécanique est le procédé de ramonage le plus couramment employé par les ramoneurs auxquels vous ferez appel. Il s’agit d’un ramonage classique aidé par une brosse à hérisson chargée de frotter l’intérieur du conduit de sorte à le décrasser en conséquence. Ce ramonage mécanique peut s’occasionner de l’intérieur ou bien par le toit.

Le procédé, en lui-même, est évidemment salissant, mais il ne saurait en être autrement du fait de la nature d’un conduit de cheminée. Pour cette raison, le ramonage mécanique est ponctué du nettoyage des surfaces alentours à l’aide d’un aspirateur spécialement conçu pour recueillir les dépôts de combustion ramonés.

Il va de soi qu’un ramoneur professionnel, avant de s’atteler à la tâche, prendra soin de protéger l’intérieur sujet à la chute de débris de combustion. La cheminée, à ce titre, sera évidemment vidée de ce qu’elle contient habituellement et le mobilier sera quant à lui protégé et écarté de la cheminée afin d’être maintenu en l’état. Ainsi, à l’issue du ramonage, vous récupérerez un intérieur parfaitement propre en plus d’un conduit entretenu.

Le fonctionnement d’un ramonage chimique :

Le ramonage chimique, aussi appelé ramonage fumigène, est quant à lui moins fréquent. Le ramoneur y ayant recours utilisera alors des bûches dites « ramoneuses », celles-ci, contenant des produits chimiques, permettent ainsi de ramoner les conduits de cheminée durant leur combustion grâce aux fumées qui s’en dégagent.

Les résidus de combustion, ainsi exposés à cette fumée chimique, tomberont d’eux-mêmes à force d’y être exposés. Les dispositions à prendre pour garantir cette méthode de ramonage ne sont pas les mêmes que pour un ramonage mécanique. Il convient alors de se renseigner auprès de son ramoneur afin de déterminer s’il s’agit de la méthode de ramonage la mieux adaptée à votre intérieur.

Dans l’éventualité où votre conduit de cheminée a été condamné et se trouve être officiellement reconnu comme tel, la question du ramonage ne s’impose plus à vous. Toutefois, dès lors où vous envisageriez de réouvrir un conduit de cheminée condamné, un ramoneur devra alors être mis à contribution afin de déterminer si l’installation est conforme à d’éventuelles opérations de ramonage en devenir.

Un ramoneur, en vous faisant part de ce qui se rapporte à l’entretien de votre cheminée, pourrait être amené à évoquer des termes techniques propres à sa profession. Le terme « bistre » est un de ceux-là.

Vous saurez alors que le bistre est un des dépôts présents dans votre cheminée, celui-ci étant un mélange de carbone et d’huile réputé pour s’oxyder au contact de l’air. Le bistre est par ailleurs responsable de bon nombre d’incendies du fait de ce qui le compose. En se durcissant après être entré au contact de l’air, ce mélange d’huile et de carbone aboutit à une substance goudronnée très tenace qui vient alors se déposer le long de votre cheminée. Une opération de ramonage classique, alors, ne suffit à en venir à bout intégralement du fait que le bistre soit très incrusté contre les parois.

Cette substance, alors, exige une approche particulière pour vous en débarrasser : le débistrage.

Comme pour un ramonage classique, le débistrage s’accomplit grâce à des moyens mécaniques, ceux-ci servant alors à à se débarrasser du goudron durci le long de la paroi de votre cheminée. Cette technique de débistrage, à l’aide de masselottes rotatives, permet alors de se débarrasser de ces résidus de goudron chargés de bistre.

Les masselottes rotatives, ainsi, sont employées de sorte à marteler l’intérieur des conduits où le goudron durci s’est étalé. La percussion, ainsi que les secousses, contribuent alors à faire se déliter les dépôts goudronnés à l’intérieur de votre cheminée.

Une opération de débistrage n’est pas obligatoire, mais hautement recommandée à raison d’une fois tous les cinq ans. Cela vous permettra de vous prémunir des risques accrus de départs d’incendie partis depuis l’intérieur de votre cheminée.