Ramonage poêle à bois : pourquoi est-ce obligatoire ?
Comme nous le disions, faire effectuer le ramonage de son poêle à bois ou à granules par un professionnel est une obligation légale, mais pourquoi exactement ? Et qu’est-ce que cela implique ? On fait le point.
En quoi consiste le ramonage d’un poêle ?
Avant toute chose, revoyons les bases : qu’est-ce que le ramonage ?
Que l’on parle de ramoner un poêle à bois, une cheminée ou encore une chaudière, le principe reste le même. Le ramonage est une opération visant à nettoyer les conduits d’évacuation de fumée.
En effet, à chaque utilisation, le conduit d’évacuation de votre poêle à granules (ou à bois), s’encrasse un peu plus. Au début, cela n’a aucune sorte de conséquences, mais, à la longue, la suie accumulée se transforme en bistre, une matière compacte hautement inflammable et votre conduit d’évacuation des fumées s’obstrue et n’évacue plus très bien voire plus du tout.
Les conduits obstrués ont deux principales conséquences. La première est une diminution de l’efficacité de vos installations de chauffage : le tirage est moins efficace et, de fait, votre habitat moins bien chauffé. La seconde, bien plus grave, est un risque accru de sinistre. Les conduits mal entretenus sont en cause dans de nombreux incendies et intoxications au monoxyde de carbone chaque année.
Un enjeu pour votre santé
Vous l’aurez compris, le ramonage poêle à bois dans le Val d’Oise est un enjeu de sécurité avant tout, a fortiori dans un cadre urbain où les incendies peuvent se propager rapidement.
Assurez-vous donc de faire régulièrement entretenir vos conduits d’évacuation de fumée pour limiter les risques d’intoxication et d’incendies.
Une obligation légale
Puisque le ramonage garantit le bon fonctionnement de vos appareils et limite drastiquement les risques d’incendie et d’intoxication, il est aujourd’hui une obligation légale.
La loi impose en effet de faire effectuer le ramonage de votre poêle à bois dans le 95 deux fois par an, dont une fois en période de chauffe.
Si vous ne respectez pas cette obligation, vous risquez une amende pouvant aller jusqu’à 450 €, ainsi qu’à un refus d’indemnisation par votre assureur en cas de sinistre. Sans oublier, bien sûr, que vous courrez d’importants risques pour votre santé.